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11 novembre 2007 7 11 /11 /novembre /2007 19:12
ON N'A PAS TOUS LES JOURS 20 ANS...

UN ANNIVERSAIRE  DIGNEMENT FETE     


En ce 11 novembre où l'on commémore en France la signature de l'Armistice de 1918, les meilleurs coureurs de la région du Languedoc Roussillon et d'ailleurs se sont donné rendez-vous à Alès dans le Gard pour souffler, avec les organisateurs, les 20 bougies de cette épreuve...phare ! Le vent, qui s'est invité, les a bien aidés !!!
 
ON A LIVRE BATAILLE !


850 athlètes de tout poil (euh, on fête bien les poilus aujourd'hui ?!) ont déroulé leurs foulées le long des quais du Gardon sur un circuit connu pour sa rapidité. A noter que la circulation automobile est supprimée pendant la durée de l'épreuve. Attention fort appréciée par les sportifs qui doivent, parfois, sur certaines courses slalomer entre les voitures !


SUR ET RAPIDE !


Ce 10km se déroule en majorité sur deux boucles entre le pont Neuf et le pont de Resca. Beaucoup viennent à Alès pour tenter de faire leur meilleur chrono de la saison. Ce ne sera pas le cas aujourd'hui. Manque d'opposition pour les meilleurs et vent qui semble toujours contraire pour les autres ! Néanmoins l'ambiance est excellente et un nombreux public (courses enfants obligent) est là pour encourager du geste et de la voix les coureurs qui produisent leur effort. 

Jean-Pierre Buix, le célèbre animateur, commente la course avec entrain et compétence. Présent sur tous les parcours de France du cross aux courses sur route, le maire de Buis les Baronnies connaît bien son affaire et le palmarès de la plupart des athlètes.

L'ACA : LA VICTOIRE EN CADEAU !


C'est le club d'Alès qui prendra la plus grosse part du gâteau :
Chez les garçons, El Hassan Lasshini l'emporte en 29'32 avec près d'une minute d'avance sur son dauphin Ludovic Pagès. 4 Alésiens dans les 5 premiers...
Chez les filles, ce sont trois Alésiennes également qui se présentent ensemble sur la ligne d'arrivée...Christine Bardelle emmenant le trio en 37'50. La victoire en chantant...


LA COURSE VUE DE L'INTERIEUR !

En rentrant d'un "stage d'altitude" dans les Alpes du Sud avec plusieurs milliers de mètres de dénivelé et une motivation bien émoussée par la sensation d'en avoir plein les jambes dès le footing, je décide néanmoins de courir (euh poussée par mon fan club, je dois avouer), j'ai pris place dans le sas de départ réservé à l'élite. Une place d'usurpatrice aujourd'hui ! J'ai un peu honte de moi, je dois dire...Je me sens si lasse que si je m'écoutais, je retournerais à ma voiture et me coucherais sur la banquette arrière !

Le starter siffle le départ, et la galère commence. Ah, quand on est bien, comme tout semble facile. Tiens, je ne me rappelais pas que les kilomètres étaient si longs à Alès. 1er kilo : 3'48. Dans la douleur. J'tiendrai pas à ce rythme, c'est sûr. Je m'écarte, monte sur le trottoir au niveau du premier pont et basta ! Je vais attendre mon copain Kikoureur Bigout 66 (secrètement, c'est surtout pour rencontrer mes cybers-Kikous que je suis venue ce matin...) Quelques secondes passent et hop, j'aperçois sa casquette blanche, je saute sur la route et lui emboîte le pas à son étonnement ! Nous faisons course commune pendant un bon kilomètre. Mais, ça ne va toujours pas : je suis essoufflée à 15 km/heure...Bon, le vent, l'asthme, la lassitude, tout cela ne me convient pas. 

"Salut Bigout, je vais attendre une de mes copines du club de la Foulée Lagardienne. A tout à l'heure".


Plutôt que d'abandonner, je vais essayer de rendre service. Au deuxième pont j'attends Magali...je ne la vois pas et commence à enlever mon dossard. J'ai déjà la première épingle à la main quand je l'aperçois. 

"Allez, Mag ! Viens je t'emmène !" 

Je me place à côté d'elle, puis devant, pour lui couper le vent, lui tends une bouteille au ravitaillement du 5e kilomètre. Nous courons à 14 km environ...
Rien à faire, je ne peux pas continuer et après 2 kilomètres, à mon grand regret, je dois la laisser partir 

"Allez, Mag, courage, c'est bien ça ! A tout à l'heure !"


Je rentre en rebroussant chemin sous le regard étonné des coureurs que je croise...Le dossard à la main et le bracelet-puce à la cheville, j'encourage tous ceux qui ont encore une boucle à effectuer pour terminer leur 10 km. 
El Hassan arrive à ce moment-là ! Il n'a pas traîné, moins d'une demi-heure ! Ca laisse rêveur de courir à plus de 20 km/h aujourd'hui...

Je cours (sic !) vers ma voiture pour récupérer mon appareil photo et me couvrir. Il fait froid à l'ombre dans le vent. 
Le temps de faire l'aller-retour, mon copain Manu Jimenez est passé...10e et 1er V1; c'était relevé en senior...et en espoir !

Les 3 premières filles arrivent en 37'50, pas de Chantal Baillon. Le temps s'écoule. 4e (une anglaise que je ne connais pas), 5e (Joëlle Filaire), 6e (Sylvie Fourdrinier) , 7e (Corinne Gayraud). Mais où est Chantal ? Aurait-elle abandonné ? J'espère que non !!!!

Ouf la voici. Elle est 8e en 39'56...Elle n'était pas bien, elle non plus, d'autant qu'avant la montagne, elle a eu la crève pendant 15 jours. Elle est surprise de me voir déjà à l'arrivée ! Quoi ? Je l'aurais doublée ?!  Je lui raconte ma course de galérien-du-tout ; elle pense que j'aurais dû continuer...même si je faisais un chrono décevant. Moi, je n'ai pas pu. Bon, en discutant avec Claudy Benoit, l'organisateur de l'excellente course des 15 km d'Anduze, j'ai raté le passage des Kikous Cèdre et Bigout ! Damned...

La remise des récompenses s'étire malheureusement trop en longueur (trop de lots à choisir par les coureurs qui eux ne s'en plaignent pas).
Chantal, bien que 8e, monte sur le podium des V2 en 3e position...Nous ne resterons pas pour le tirage au sort. Tant pis ! Nous quittons le stade Pibarot à 13h. La remise des prix a débuté à 11 h 30...trop long ; de nombreux coureurs font comme nous, surtout ceux qui ont de la route pour rentrer.

Le bilan de cette journée est mitigée et je suis partagée entre la joie d'avoir enfin rencontré deux de mes copains de mon site de coureurs Kikourous, et la déception de n'avoir pas pu rallier l'arrivée, ni avec Bigout, ni avec Magali que j'aurais pu davantage aider. Chantal, de son côté, fait la part des choses et prend les événements avec sagesse : l'an dernier, elle était 2e derrière Christelle Bardelle en 37'48, bon. C'est pas grave, je vais relancer la machine, je n'ai pas dit mon dernier mot. Moi non plus !

Combien d'épreuves peuvent se targuer de souffler autant de bougies ? Combien de courses que l'on crée aujourd'hui perdureront suffisamment pour rivaliser avec ces compétitions qui ont acquis leurs lettres de noblesse au fil de tant d'éditions?
Allez, Alès, sans rancune et bon anniversaire : on n'a pas tous les jours 20 ans...
 
Photo des 4 Kikoureurs !

Toutes les photos dans la rubrique MES INDISPENSABLES

Résultats
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6 novembre 2007 2 06 /11 /novembre /2007 09:56

                               DES LIVRES A DEVORER  : SAUTER SUR L'OCCASION !

illus3.gifSi vous aimez les récits palpitants que vous ne pouvez pas lâcher dès l'entame de la première page, voici la liste, non exhaustive, de mes indispensables...Il s'agit de livres ayant pour dénominateur commun : la montagne ! Quoi, le titre de votre incontournable n'y figure pas ? N'hésitez surtout pas à me le communiquer, on ne peut pas tout connaître...Il y en a beaucoup ? Beh, oui, une montagne !

342 heures dans les Grandes Jorasses, Les Forces de la montagnes (autobiographie) par René Desmaison

Les conquérants de l'inutile par Lionel Terray

Annapurna premier 8000 par Maurice Herzog

Carnets du vertige par Louis Lachenal et Gérard Herzog

Annapurna, une affaire de cordée par David Roberts

Montagnes, ma vie par Guisto Gervasutti

La grande peur dans la montagne par CF Ramuz

La montagne nue et Ma vie sur le fil par Reinhold Messner

Etoiles et tempêtes, et Un guide raconte par Gaston Rébuffat

La mort suspendue, et La dernière course par Joe Simpson

Au-delà de la verticale par
Livanos

A mes montagnes et Montagnes d'une vie par Bonatti

Prisonnier de l'Annapurna de
Jean-Christophe Lafaille

Ascensions de Catherine Destivelle

Encordé mais libre de Patrick Berthault

Naufragés au Mont Blanc : l'affaire Vincendon et Henri et Mourir à Chamonix (un bon polar de montagne !) par Yves Ballu

La conquête de l'Everest par Hillary


Bon, j'aurais pu citer : Premier de cordée de Roger Frison Roche, mais, je pense que vous ne m'avez pas attendu pour avoir lu et relu ce livre qui a fait naître en son temps bon nombre de vocations au métier de guide (qui m'aurait bien plu d'ailleurs, mais, ce sera dans une autre vie !)

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28 octobre 2007 7 28 /10 /octobre /2007 06:18
dod-01-copie-1.jpgDans la catégorie : il n'y a pas que la course à pied dans la vie, j'ajoute "il y a la montagne aussi !". Et la lecture d'œuvres incontournables pour les amateurs de littérature alpine...dont je suis !
Le livre que je vous propose aujourd'hui : La montagne intérieure de Lionel Daudet. Avec le même prénom que l'illustre Lionel Terray (auteur de l'excellent livre : Les conquérants de l'inutile) et le même nom qu'Alphonse Daudet, ce garçon était prédestiné à devenir un écrivain de montagne.
La montagne intérieure
Voilà un livre qui fera date sans nul doute dans l'histoire de la littérature alpine... Il s'agit d'un livre vraiment différent, qui incite à la réflexion...Lionel Daudet ne nous offre pas qu'un simple récit des grandes courses qu'il a réalisées, non :
il a compris que l'homme tente toujours de gravir la même montagne, sa montagne intérieure


Est-ce à rapprocher du "Mythe de Sisyphe", essai d'Albert Camus inspiré de la philosophie existentialiste ?  Dans cet ouvrage, l'auteur fait le rapprochement avec l'éternel recommencement des choses, et Sisyphe, le héros grec puni par les dieux et condamné à porter un bandeau et à pousser au sommet d'une montagne un rocher, qui roule inéluctablement vers la vallée avant que le but du héros ne soit atteint.


"
Grimper, c'est forcément replacer la montagne dans son environnement, s'imprégner de l'état des lieux, intégrer l'ascension à venir : c'est mesurer l'infini de sa dimension et le zéro de notre petite personne"... "Je t'en prie, laisse-moi cette forêt sans sentier, cette montagne sans topo, cette région avec ses cartes fausses. Je m'y perdrai mais je ne m'y retrouverai que mieux et peut-être deviendrai-je meilleur."

Le héros absurde fait face à l'absurdité de la vie. Il recherche toujours la même flamme, la même passion qui l'anime, comme le fait Don Juan en recherchant toujours cette première passion de femme en femme. Lionel Daudet, lui, comme tant d'autres alpinistes avant lui va de montagne en montagne, escaladant en fait toujours la même montagne...

 
Lionel Daudet grimpe d'abord avec sa tête...
"On appréhende la montagne par ce qu'elle provoque en nous" . "Je contemple la luminosité des roches gelées, et j'entrevois un brin de sublime, verdoyant comme une herbe. Ressentir le rugueux de la montagne. Et dans la réunion des sens, là et partout, cet état de fait, désespérément simple : aimer la vie. Et après ? Vivre. Vivre et aimer vivre."
Un livre référence, un livre à lire, relire, et méditer...sur notre condition d'être humain.
 
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15 octobre 2007 1 15 /10 /octobre /2007 18:21

P1080642.JPGC'EST UN BEAU ROMANS, C'EST UNE BELLE HISTOIRE !

Les 10 km de Romans se sont déroulés ce dimanche 14 octobre 2007 à 10h. Il s'agit d'une course à label régional, classante et qualificative au championnat de France. Elle est organisée (très bien d'ailleurs !) par le club E.A.R.P et encadrée par près de 150 bénévoles.
 
Ces 10 km de Romans représentent une épreuve fort attractive pour les coureurs désirant se tester avant de tâter les cross ; le parcours, plat et roulant, attire en effet plus de 600 concurrents venus des 4 coins de la région Rhône-Alpes (et même d'ailleurs, bonne réputation oblige). Des bons d’achat, coupes et divers lots viennent récompenser le classement scratch masculin et féminin ainsi que les 3 premiers de chaque catégorie. De plus un tee-shirt est remis avec le dossard ainsi que des biscuits, spécialité de Romans. Pour 7€ !

En ce dimanche, les conditions météo sont excellentes
: température fraîche, pas de vent. Bref, les perfs seront au rendez-vous ? Les records vont-ils tomber  ? Mais le parcours a changé et cela va peut-être perturber certains qui avaient des repères précis.

LA COURSE DES FEMININES

Le suspense est grand chez les filles qui vont devoir se battre au coude à coude pour aller cueillir des lauriers ! La vainqueur sortant, Chantal Baillon, néo-Lagardienne, est là, et malgré son récent passage dans la catégorie des V2, elle a encore faim de victoires. La jeune Pierrelattine Aurélie Paul escompte un bon chrono et la triathlète Maryline de La Garde, du Team  Endurance Shop de Valence ne s'est pas déplacée pour faire de la figuration dans la capitale de la chaussure de luxe !

37'23 après, la première franchit la ligne d'arrivée, le sourire aux lèvres : non seulement elle l'emporte au nez et à la barbe de ses adversaires, mais en plus, elle pulvérise son record ! Chapeau...

Derrière, la lutte fait encore rage et un mano à mano orchestré par les deux pierrelattines tient le public en haleine. L'affaire va se régler au srpint, au bénéfice de la sénior sur la vétéran...qui cède néanmoins avec les honneurs : 38'03 contre 38' pour Aurélie. Beaucoup de V2 aimerait en faire autant (surtout avec une angine, doublée d'une rhume-non soignés bien sûr !) ! 
L'an dernier la pierrelattine remportait l'épreuve en 36'48 (record perso).

SUSPENSE CHEZ LES GARCONS
 
La course a également tenu toutes ses promesses ! Les premiers ont dû se départager "au couteau" : à ce petit jeu, c'est Mickaêl Reynaud qui enlève la partie en 31'18, suivi de près par Ludovic Pelle 31'22 et Julien Calandreau 31'30. Les 4 premiers sont en moins de 32'.

Tous les résultats sont là

 P1080607-copie-1.JPG
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11 octobre 2007 4 11 /10 /octobre /2007 16:11

titi.jpgDans ma course contre le temps, je sais que je ne gagnerai pas.

On me dit quelquefois : "N'en fais pas trop, tu cours trop, tu vas te blesser. T'en as pas marre de courir ?" A toutes ces questions je réponds "non". Certains, qui ne manquent pas d'humour, me disent : "Tu auras beau courir vite, tu n'arriveras pas à Noël avant moi !". C'est vrai.
 
Je vis ma vie avec passion, dans l'urgence. Comme si je devais mourir demain. Parce que je peux mourir demain. 

 "Après quoi cours-tu ? Qu'as-tu à prouver ?" 
Demander à un coureur à pied pourquoi il court, c'est comme demander à un alpiniste pourquoi il grimpe, puisque lorsqu'il se trouve au sommet, il est bien obligé de redescendre...
Je cours pour prouver que j'existe, pour me sentir vivante. C'est ma façon d'aimer la vie. De ne pas la subir, de prendre mon destin en main. 

Je ne laisserai peut-être rien derrière moi, et sitôt la page de mon livre refermé, bien des gens auront oublié jusqu'à mon existence;  pour d'autres, ma vie n'aura été qu'une fuite en avant. Mais, je préfère une fuite en avant qu'en arrière.

 
Aujourd'hui, c'est un anniversaire. Le mien. Et je voudrais remercier ma famille, mes amis, les lecteurs de mon blog, mes copains Kikoureurs, tous ceux qui ont eu la gentillesse (doublée d'une bonne mémoire !) de me présenter leurs voeux en ce jour un peu particulier pour moi...
Merci également à mon père et à ma mère. Je leur dois un bien fort précieux : la vie. 

J'ai une pensée pour ceux et celles que j'ai aimés tout le long de ma "longue"existence", et qui ont quitté pour toujours ce monde pour des rives inconnues. Loin de moi.

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7 octobre 2007 7 07 /10 /octobre /2007 17:57
Dimanche 7 Octobre, le soleil est là, accompagné par un petit mistral qui rafraîchira bien les 282 participants qui s'élancent à 10 h sur l'avenue Pierre de Coubertin. Il s'agit d'une course pédestre de 10 km à label régional FFA organisés par l'US Le Pontet. L'épreuve est donc classante et qualifiante pour les championnats de France de la spécialité.

P1080564.JPGC'est un nouveau parcours qui attend les coureurs. Donné pour être plus roulant que l'ancien, il reste néanmoins assez difficile avec quelques relances délicates, notament un aller-retour derrière un panneau de signalisation ! D'ailleurs un concurrent a chuté, manquant de peu de faire tomber une des favorites...

Ce "10 km" s'est terminé sur l'anneau de la piste du stade du Pontet et les spectateurs ont pu assister à la victoire de l'espoir marocain du CASA Mounir El-Hilali en 34'19, devant son coéquipier Jean-Michel Lauvergeon en 34'27. 

Chez les féminines, venues en nombre (61),  le suspens n'aura pas tenu longtemps. Chantal Baillon, la Pierrelattine de la Foulée Lagardienne, Anne-Rosati de la Foulée Orangeoise, et Magalie Chiappetta étaient annoncées favorites de l'épreuve. Sylvie Faure-Brac, coéquipère et coach de Chantal Baillon, s'étant retirée de la compétition pour cause d'angine, fit la course sans dossard en regardant de loin les débats ! (Elle lévera le pied et se retirera du peloton au moment de pénétrer dans le stade. Elle était 4e...!). L'athlète Lagardienne, après un départ prudent, prit le meilleur sur Anne Rosati peu après le passage du 5e kilomètre. Elle termine en contrôlant ses adversaires du jour et franchit la ligne d'arrivée dans le temps de 38'30 (temps N3). Elle est loin de son record (36'48), mais Chantal signe néanmoins une belle victoire pour une reprise de la saison des "10 km". Prochain rendez-vous pour elle : les 10 km de Romans le 14 Octobre, course qu'elle a remportée en 2006 avec un record personnel à la clé.

A noter que les 4 premières dames sont de 4 catégories différentes !
 
LE CLASSEMENT SCRATCH FEMMES :


MsgAttente()
35 BAILLON CHANTAL 381 00:38:30 V2F 1 FOULEE LAGARD 1 15.58
38 ROSATI ANNE 402 00:39:01 SEF 1 FOULEE ORANGEOISE 2 15.38
48 CHIAPPETTA MAGALIE 276 00:39:23 V1F 1 SCO STE MARGUERITE 3 15.23
75 GRABINSKI INES 69 00:41:04 JUF 1   4 14.61
80 BLANC FLORENCE 156 00:41:33 SEF 2 AS CAVAILLON 5 14.44
92 LAMOURET CATHERINE 89 00:42:18 V1F 2 COURRIR A MORIERES 6 14.18
95 LECOMPTE ANNE 164 00:42:30 V1F 3   7 14.12
97 CHABERT SARAH 138 00:42:40 JUF 2 CASA 8 14.06
109 GILET CECILE 394 00:43:34 SEF 3 BCI ATHLE 9 13.77
126 FAYOLLE JOSIANE 393 00:44:33 V1F 4 TRI LE PONTET 10 13.47

LE CLASSEMENT SCRATCH HOMMES :

MsgAttente()
1 EL-HILALI MOUNIR 170 00:34:19 ESM 1 CASA 1 17.48
2 LAUVERGEON JEAN-MICHEL 90 00:34:27 V1M 1 CASAVIGNON 2 17.42
3 CAMPS CHRISTOPHE 25 00:34:47 SEM 1 BCI 3 17.25
4 DE-ZANET MICHAEL 415 00:35:22 SEM 2   4 16.97
5 KERANDEL ARNAUD 83 00:36:15 SEM 3 TOULON ETUDIANT CLUB 5 16.55
6 LECUIROT MARC 396 00:36:24 SEM 4 BCT 6 16.48
7 GHERASLGOUM ABDEL 66 00:36:29 V1M 2 SO ARLES* 7 16.45
8 JOOS CHRISTIAN 266 00:36:33 V1M 3 ASPTT AIX EN PROVENCE 8 16.42
9 VILELA JEROME 131 00:36:38 SEM 5   9 16.38
10 ERARD SERGE 383 00:36:44 V1M 4 USPA LE PONTET 10 16.33

Ce matin avait lieu à Allan (drôme) La Transclavienne. Une délagation de la Foulée Largardienne est présente; les résultats sont là : http://www.course-pedestre.com/resultats.html
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29 septembre 2007 6 29 /09 /septembre /2007 05:01

RENE DESMAISON REJOINT LE LINCEUL...64436bis.jpg

L'alpiniste René Desmaison, né dans le Périgord en 1930, s'est éteint hier à 12h15 des suites d'une longue maladie à 77 ans à l'hôpital de la Timone à Marseille. Il sera incinéré et ses cendres dispersées aux quatre vents dans le massif du Dévoluy dans les Hautes Alpes.

Celui qui va devant

Alpiniste de légende qui a marqué l'histoire de la montagne par ses exploits, René Desmaison s'en est allé de l'autre côté du miroir. Il était avant tout un guide; celui qui ouvrait la voie, qui, par ses écrits, ses films, et ses conférences, savait nous faire partager le monde de l'alpinisme, son univers et ses dangers. Retour sur une vie bien remplie.

Rien ne prédestinait le jeune Desmaison qui voulait être navigateur, à devenir guide de haute montagne. C'est à la mort de sa mère que son parrain l'emmène à Paris. Là, en 1954, il fait la connaissance de quelqu'un qui va fixer son destin pour toujours : Jean Couzy. Faisant partie des Bleausards, ce jeune grimpeur entraîna 
Desmaison vers son groupe de copains qui se livraient à l'escalade sur les rochers de la forêt de Fontainebleau. En peu de temps, l'élève fit des progrès rapides !
Ensemble, Jean Couzy et lui s'offriront de nombreuses ascensions ainsi que de belles premières. Il en aura 114 à son actif au moment de raccrocher piolet et crampons. Il fut, d
'après la formule de Lionel Terray, un bon alpiniste : "Un bon alpiniste est un alpiniste vivant, qui a su rentrer de sa course en montagne". Il meurt hier, en ce 28 septembre, dans un lit de souffrance dans la blancheur immaculée d'une chambre d'hôpital. Aurait-il préféré le linceul d'une crevasse, un trou dans la neige qui se serait refermé pour toujours ? Je ne le sais pas…

Face à face
Pour ceux qui ne le connaissent pas, Desmaison, devenu un très grand alpiniste, grimpe tant dans les Alpes que dans l'Himalaya ou les Andes. Il fut un des premiers à pratiquer le grand alpinisme hivernal en réalisant la première de la face ouest des Drus en 1957, puis celle de la face nord de l'Olan en 1960. 

Précurseur

En 1966 il déclenche une polémique suite à un sauvetage dans la face ouest des Drus. Il réussit avec son ami Gary Hemming
à sauver deux alpinistes allemands en perdition. Il sera radié de la Compagnie des Guides de Chamonix. mais, le drame de sa vie,  c'est dans les Grandes Jorasses en février 71 qu'il le vivra lorsque son compagnon Serge Gousseault agonise à ses côtés au terme de deux semaines passées à batailler dans la face Nord de la pointe Walker. Il racontera cette aventure humaine, véritable tragédie Grecque dans un livre au récit poignant : "342 heures dans les Grandes Jorasses". Desmaison critiquera les moyens mis en place notamment par Maurice Herzog (à l'époque maire de Chamonix qui dirigeait alors le secours en montagne) pour lui venir en aide. En effet, il faudra qu'ils attendent plus de trois jours au cours desquels Serge Gousseault finira par mourir de froid et d'épuisement pour qu'un hélicoptère, piloté par Alain Frébault, venu de Grenoble, 
démontre la faisabilité d'une intervention héliportée. René Desmaison fut un miraculé de l'Alpe homicide... 

Il a poursuivi sa carrière de guide international, de cinéaste, et d'écrivain. Plus de mille ascensions sur tous les continents récompenseront cet aventurier spécialiste des coups d'éclats médiatiques.
La passion chevillée au corps
Desmaison a fait rêver des générations d’alpinistes, dont mon père et moi...

La montagne à mains nues.
"Les montagnes immortelles, souveraines, règnent sur votre cœur, car vous ne pouvez pas oublier, n’est-ce pas ? Si, une seule fois, vous avez vu, au sommet d’une montagne, le soleil émerger de la Terre. Si, une seule fois, accrochés de toutes vos forces à la montagne, vous avez senti que votre vie ne dépendait plus que de vos deux mains. Vos deux mains nues, crispées désespérément sur le granit."
L'alpiniste est un colosse aux pieds d'argile transporté par l'ivresse des sommets, mais accablé par l'angoisse des pitons instables, des cordes sournoises, des mousquetons infidèles qui filent dans le vide, du piolet qui s'engouffre dans la crevasse assassine, par tous ces objets animés auxquels il doit confier sa vie.
 
Si son palmarès est celui d'un surhomme, sa souffrance d'avoir survécu à tous ces amis disparus, est celle d'homme blessé et meurtri. Le prix à payer pour tous les miraculés. De la montagne et de la vie.
René Desmaison : un homme qui n'aura laissé personne indifférent. Surtout pas moi. Enfant, j'ai suivi en direct à la radio pendant les vacances de Février les 342 heures de souffrances et lutte pour sa vie dans les Grandes Jorasses, ainsi que la vive polémique qui suivit. 
Cette histoire et ce livre qui sont un hymne magnifique à cette paroi devenue mythique sont sans doute à l'origine de ma passion pour la montagne. C'est mon père qui m'a pris par la main pour me faire découvrir ce monde magique et grandiose où l'intensité de la vie se ressent à chaque instant. Lui aussi est un amoureux des grands espaces ; il sait, comme moi, que plus haut, la vie se vit plus fort, et que les difficultés et les obstacles que l'on y rencontre sont un défi à notre condition d'être humain, fuyant et recherchant la solitude qui offre la paix de l'âme.
Bibliographie
· La montagne à mains nues.
· 342 heures dans les Grandes Jorasses. 
· Protégeons la montagne.
· Professionnel du vide.
· Les Andes vertigineuses. 
· Au royaume des montagnes.
· Pérou-Equateur.
· Les grimpeurs de muraille.
· Les forces de la montagne.
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26 septembre 2007 3 26 /09 /septembre /2007 06:34
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23 septembre 2007 7 23 /09 /septembre /2007 17:50

Doublé victorieux pour Chantal Baillon et Sylvie Faure-Brac
 pour la 10e édition de Courir en Suquée !

podium.JPG

Le pittoresque petit village perché de Chantemerle lès Grignan au cœur de la Drôme Provençale, a célébré à sa façon la Saint Maurice au cours de sa traditionnelle fête votive. Mais les 200 coureurs qui ont arpenté les sentiers du Suquée n'étaient pas venus pour un concours de pétanque ou le bal populaire ; non, ils ont fêté dignement cette 10ème édition et ont offert à l'organisateur un record de participation ! Les Pierrelattins ont brillé, surtout...les Pierrelattines !
2 courses de 7,5 et 15 kms ainsi qu'une marche de 7 kms dans la campagne Chantemerloise étaient proposées en ce dimanche 23 Septembre. Un rendez très prisé par les coureurs locaux venus en voisins (à noter une participation massive du CLET). Frédéric Artaud et son équipe de bénévoles peuvent être satisfaits.



Sur la course des AS (15 km) doublé Pierrelattin :
Le départ des deux courses a été donné en même temps à dix heures sur la place du village à proximité de la magnifique fontaine surmontée d'un bas-relief antique où figure une colombe...Les coureurs partis au coup de fusil n'ont guère eu le temps de visiter ce site d'occupation préhistorique ! Les Pierrelattines, Chantal Baillon et Sylvie Faure-Brac (la Foulée Lagardienne) n'ont laissé à personne le soin de mener cette course. Chantal prend le meilleur sur sa coéquipière en s'adjugeant une nouvelle victoire après celle de la Ronde de Crussol dimanche dernier. Frédéric Desplat, d'Aoust sur Sye, l'emporte chez les garçons.
Sur la populaire, victoire Pierrelattine :
Chez les féminines, les lauriers sont revenus à Béatrice Delarocque (ACBP), chez les hommes, c'est André Place qui s'impose.
La Foulée Lagardienne, le club de la Garde Adhémar de course nature dont le nouveau président est Franck Delannoy, peut être fier pour cette première sortie. 8 de ses athlètes l'ont accompagné et 3 d'entre eux ont grimpé sur le podium de la course des As !
Résultats : Chantal Baillon 1ère scratch (1ère V2), Sylvie Faure-Brac 2e scratch (1ère V1), Véronique Fijalek (4e V1) Franck Delannoy (14e S), Marie Angélique Simonin (12eV1), Christine Nicolas (13e V1), Colette Canac (8eV2), et Nuria Bretheau (14e V1). Thierry Bussot est 19e S.
Il ne fallait pas être ensuqué pour s'imposer à Courir en Suquée !
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21 septembre 2007 5 21 /09 /septembre /2007 07:19
OFF.jpgChanson pour l'Ardéchois (et Pascale !)

Elle est pour toi, cette chanson
Toi l'Ardéchois qui sans façon
As mis à not' disposition
Pour un week end son pavillon
Toi qui as reçu en ami
Des gens inconnus de ta vie
Venus de Vendée d'Italie
Comment faire pour te dire merci

Ce n'était rien qu'une maison
Mais elle permit la réunion
Des Kikous de toutes les régions
Qui se rencontraient pour de bon


Toi l'Ardéchois quand tu courras
Sur ces chemins tu t'rappelleras
Combien on était fous de joie
D'être tous ensemble avec toi

Ce n'était rien, mais rien du tout
Prétendez-vous aux Kikourous
Mais dans notre âme ce rendez-vous
Etait important pour beaucoup

Toi l'Ardéchois quand tu mourras
Quand la faucheuse t'emmènera
Qu'elle te conduise dans la montagne
Ultime compagne...


PHOTO : Titifb dédicace le débardeur de Khanardô
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  • : Courir Plus Haut
  • : Le blog de Titifb, passionnée de montagne. 6e des championnats du monde Master de course en montagne 2006. Trails, 10 km, plans d'entraînement, conseils, récits de courses...Coach d'une équipe de coureurs Drômois.
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