Grande course populaire initiée par le Parti Communiste ardéchois en 1990, la Ronde fait découvrir aux nombreux participants, le village, le patrimoine local, les vignobles de ce petit coin d’Ardèche.
André CAYRON et Didier FERRAND
Grande course populaire initiée par le Parti Communiste ardéchois en 1990, la Ronde fait découvrir aux nombreux participants, le village, le patrimoine local, les vignobles de ce petit coin d’Ardèche.
ENTREZ DANS LA RONDE ARDECHOISE !
"Combien de luttes a dû mener l'humanité pour rendre l'homme plus humain ?
Quoi ? De la philosophie en préambule à un article sur les 10 km d'Alba la Romaine ? Non, je m'arrêterai seulement à cette citation de Marek Halter, inspirée par l'inscription qui se trouvait en haut des dossards de la course ardéchoise...En voyant certains arborer "L'HUMANITE" sur la poitrine, je n'irai pas jusqu'à dire que c'était bien la première fois qu'ils étaient empreints d'humanité...! Loin de moi cette pensée. Mais alors, que vient faire l'Humanité dans cette histoire ?
JOUR DE FETE !
C'est qu'en ce premier dimanche de Juillet (ça fleure bon les vacances), le Parti Communiste Français a organisé sa 16e édition de La Ronde d'Alba la Romaine. Il s'agit d'une boucle vallonnée d'une dizaine de kilomètres qui traverse le magnifique village médiéval et emmène les coureurs dans les collines environnantes par des petites routes campagnardes et des sentiers champêtres. Didier Ferrand et son équipe ont bien fait les choses, comme d'habitude. Ils nous invitent à visiter, grâce à leur épreuve (comptant pour le Challenge Drôme/Ardèche) Alba la Romaine : un des plus beaux villages de France qui vaut à lui seul le détour par son riche passé historique :
De nombreux vestiges ont été découverts sur plusieurs sites témoignant du passé romain du village d'Alba. La cité fut la capitale de l'Helvie du 1er siècle avant Jésus-Christ au quatrième de notre ère. Il s'agissait d'une ville ouverte, sans remparts. La culture de la vigne y occupait déjà une grande place...
Parmi les vestiges d'époque romaine ont notamment été découverts :
À la chute de l'empire Romain, Alba fut détruite par les barbares et dépossédée du titre de capitale au profit de Viviers. La seigneurie d'Aps donna son nom à la ville jusqu'en 1903. Date à laquelle la commune reprit son nom antique, auquel fut ajouté « la Romaine » en 1986.
Le village moderne s'est constitué pendant la période moyenâgeuse sur un escarpement rocheux jouxtant la rivière l'Escoutay, au-dessus du site gallo-Romain. Du haut de cet escarpement, le château surplombe toute la vallée.
Plateau masculin :
Ceux qui pensaient que Mohamed Lantri était en vacances en sont pour leurs frais ! L'inusable Momo, vétéran 1 en septembre 2007, a toujours aussi faim de victoires et cette 16e édition fait désormais partie de son palmarès. Une fois de plus, le Valentinois n'a laissé aucune chance à ses adversaires.
Mohamed s'impose en 34'40' devant le Caviste Yassine Bakaria (35'27) et Alain Pastion (36'47) des Vendanges d'Octobre; le 4e à s'offrir le podium scratch est le local Michel Riffard du Team Alba et la dernière marche est pour Aurélien Bernard du club Allan26.
Plateau féminin :
Il est 9 h 15 lorsque le starter libère les coureurs qui trépignent depuis un quart d'heure à proximité de la ligne de départ. Un peu de retard ? Rien de grave, mais les organisateurs ont été victimes du succès de leur course : 122 clients à satisfaire en ce 1er Juillet ! C'est un record de participation...personne ne s'en plaindra : plus on est de coureurs...euh plus le peloton est...grand ! Le départ se fait du camping sur une piste étroite en terre défoncée.
3, 2, 1 : partez !
Personne ne se le fait dire deux fois ! Je me suis placée sur la ligne de départ, avec les Cadors qui partent au taquet. Je fais comme eux un départ canon. Il vaut mieux, derrière ça pousse et si on ne veut pas se faire marcher dessus, il vaut mieux ne pas traîner et faire la sourde oreille au starter ! Néanmoins, dès la première côte dans le village que l'on traverse en ce dimanche de marché (j'ai oublié mon panier, c'est bête !), je lève le pied. Amandine Ferrato en profite aussitôt pour me passer. Je ne tenterai rien pour m'accrocher à sa foulée. Aujourd'hui, sur cette Ronde d'Alba, je viens faire ma séance d'entraînement ! Je ne suis pas là pour me mettre dans le rouge. N'y voyez ni connotation politique, ni prosélitisme !!! J'irai donc de mon train de sénateur (hum, encore de la politique ?!), contrôlant la course à mon rythme. Je me contenterai volontiers d'une deuxième place au scratch et d'une victoire dans ma catégorie...Si personne bien sûr n'a les mêmes ambitions que moi. Je suis vigilante. Le parcours nous mène sur une petite route en plein cagnard, le peloton est déjà bien étiré. Dès le 2e kilomètre une jolie côte de 600 m s'offre à nos baskets affamées ! De nombreux randonneurs et spectateurs nous encouragent. Ca fait du bien. En haut de la colline, un premier ravitaillement. J'en profite pour me désaltérer, m'arroser copieusement, je crains énormément la chaleur...Je regarde en contre-bas, l'adversité est loin...Me voici tranquille, mais la course n'est pas finie ! Méfions-nous ! Une chute ? Peu probable ! Faudrait le faire exprès aujourd'hui sur un terrain aussi propre et facile pour tomber !
Une erreur de parcours ? Impossible, les signaleurs sont en quantité et bien à leur poste, donc peu de chance de jardiner...
Les kilomètres se suivent (sans se ressembler) et bientôt le retour sur Alba s'annonce. Le château nous tend les bras, on croit qu'on a course finie. Et bien non, à 3 kilomètres de l'arrivée, virage à 180 ° et hop, on y retourne ! Quoi, une deuxième fois la côte ? Non, heureusement. On retrouve le chemin emprunté à l'aller. Sur le sol : 8 km. Bon, reste 2 ! Je me retourne. Personne. Tant mieux ! Je n'ai pas l'intention d'accélérer. Ma séance prévoyait des accélérations en côte, en descente, et une récupération active sur le plat. Et j'ai bien envie d'en rester là ! Je n'ai pas prévu d'arriver décoiffée ou essoufflée plus que nécessaire...Hop, dernier kilomètre ! Retour au coeur du marché et basculement dans la descente. Virage à gauche devant la cave coopérative (je repasserai plus tard pour une dégustation !), virage à droite serré et je déroule sur la piste en terre qui me ramène à mon point de départ. 2e scratch et 1ère V1 ! Mission accomplie.
1ère Amandine Ferrato sénior, 2e Sylvie Faure-Brac 1ère V1, 3e Muriel Ciavatti 2e V1, 4e Magali Massaudet, et 5e Marie Hélène Arnaud.
Et, oui, c'est vrai que je ne voulais pas me faire "mal" aujourd'hui. Dans une semaine jour pour jour, je serai à Cauterets dans les Pyrénées pour disputer l'Open des Championnats d'EUROPE de course en montagne. Avec ma coéquipière Chantal Baillon (absente ce matin pour cause de séance à Suze la Rousse), nous n'avons pas pu nous rendre à la course de sélection (le 17 juin), et nous devrons donc nous contenter de l'Open. Néanmoins, nous n'avons pas l'intention d'y faire de la figuration (euh, elle surtout), d'autant que Chantal est la vainqueur du Challenge du Lys 2006 qui servira de support à la course, et de l'Open et des Europe ! Bref, aujourd'hui, il ne fallait pas laisser trop de force dans la bataille et se tromper d'objectif.
LA SECTION LOISIRS PRESENTE !
On n'arrête plus les Loisirs cette année ! La semaine dernière une partie de l'équipe était au semi des Dentelles à Gigondas dans le Vaucluse, et aujourd'hui, la voici en terre ardèchoise. Sur le podium hors scratch on retrouve Véronique Fijalek (4e V1) qui prend place au côté de Christine Nicolas (5e). Quant à Colette Canac, elle n'a pas mouillé le maillot pour rien : elle est 4e V2 ! Des coupes et des bonnes bouteilles ont récompensé tout ce beau monde.
ELLE A TOUT D'UNE GRANDE !
Je ne voudrais pas terminer mon article sans tirer un coup de chapeau à toute l'équipe d'organisation qui nous a reçus dans une ambiance de fête, de kermesse, et qui a mis les petits plats dans les grands pour faire de cette course sans prétention une véritable réussite. Des animations comme celle-ci font vivre des villages qui pourraient s'endormir dans la torpeur de l'été !
Un parti politique organisateur d'une course ? Peu importe aux coureurs à Alba ! Le mot humanité était sur les dossards ? Croyez-moi, les bénévoles qui ont offert bien des heures de leur temps (aussi précieux que le nôtre) pour nous permettre de sacrifier à notre sport favori, n'ont pas manqués d'humanité...
La ronde d'Alba la Romaine ? Je vote pour !
Photos et résultats : ICI !
LE PETIT MOT DE L'ORGANISATEUR :
Salut Titifb, j’ai trouvé ton reportage très bien fait et les photos sont superbes !!! J’avoue qu’il m’a fait plaisir puisque visiblement vous avez apprécié le nouveau parcours et notre organisation. Petite précision on est en fait à la 6ème édition de seyssins-st nizier ! Eh oui, on a commencé en 2001 par une course reliant Seyssins à st Nizier par la route !
UN PEU D'HISTOIRE
En fait on reprenait une course qui existait dans les années 80-90 et qui reliait Grenoble (palais des sports) à St Nizier par la route, épreuve à laquelle je participais régulièrement ; ce fut d’ailleurs ma première course à pied en 1986 !!! Cela nous rajeunit pas !!! Après 2 éditions marquées par la chaleur et devant l’impossibilité de couper complètement la circulation pendant la durée de la course, on a vite changé notre fusil d’épaule et l’idée d’utiliser l’ancienne voie du tram nous paraissait une bonne solution (parcours ombragé et boom des courses « nature »). La 1ère édition de la course sur le nouveau parcours fut un succès et nous avons décidé de l’inscire au Challenge des Courses en Montagne avec la réussite que l’on connaît !!!! et notamment l’édition 2006 qui fut d’un niveau du Championnat de France ! Voilà pour mes petites précisions, je te ferai parvenir mon avis sur l’édition 2007 demain. Amicalement,
Alain MATHAIS
Photo : http://antonio.gallego1.free.fr/SaintNizier07/index.html
UN TREMPLIN POUR LES FRANCE ?
Il s'agit de la 4e édition d'une course de 13,9 km qui relie la ville de Seyssins (à 6 km de Grenoble), à Saint Nizier (1150 m), par l'ancienne voie du Tram. Saint Nizier est le plus haut village du Vercors, dominé par le Moucherotte à 1906 mètres.
Depuis le belvédère du village, le point de vue est unique. Peut-être certains se le rappellent, mais St Nizier a été une station olympique en 1968 avec son tremplin de 90 mètres construit pour les JO à Grenoble, désigné comme l’un des plus beaux du monde, au pied des 3 Pucelles, donnant l’impression aux sauteurs de voler sur Grenoble !
Du début des années 50 à la fin des années 70, le village était l’un des lieux privilégiés des grenoblois pour y passer leurs week end au grand air, mais aussi un haut lieu de la Jet Set de l’époque !
Les équipements alors présents sur la commune, donnant accès à un panorama somptueux, étaient l’une des causes de la grande popularité du village.
Il y eut jusqu’à la fin des années 40 le tramway, nommé GVL (Grenoble - Villard de Lans), qui permettait un accès direct depuis la capitale des Alpes. Celui-ci fut démonté en 1950.
Dans les années 80, c’est le tremplin qui va poser problème à la commune. De nombreuses et coûteuses mises aux normes doivent avoir lieu, et le tremplin accueillera sa dernière compétition en 1990...
Pourquoi relater l'histoire de Saint Nizier, de son tram et de son tremplin ? Parce que la course d'aujourd'hui qui mène les coureurs de Seyssins à Saint Nizier suit le parcours historique de la fameuse voie du tram et passe au pied de ce qu'il reste de son tremplin qui n'a plus vu sauter personne depuis longtemps !
Forte de 1000 m de dénivellation, c'est un gros morceau à avaler, même pour des bipèdes affamés ! A noter que cette épreuve est la 4e manche du Challenge National de Course en Montagne et donc, elle bénéficie du label national FFA.
Organisée de main de maître par Alain Mathais et son équipe, elle a rassemblé plus de 300 coureurs sous le soleil, devant le parking du Prisme à Seyssins.
Je n'ai pas pris le départ de la course. Ayant déjà couru hier à La Gambade (cf : http://www.kikourou.net/recits/recit-3208-la_gambade-2007-par-titifb.html), je me suis accordé un dimanche à la montagne pour continuer ...à gambader. J'ai donc déposé mes deux poulains Défi Franck et Chantal-la-gazelle au départ de la course avec leurs petits camarades de jeu.
A noter l'absence des qualifiés aux Championnats d'Europe de course de Montagne. En effet, la FFA leur a interdit toute course avant les Championnats de Cauterets le 8 Juillet. L'organisateur Alain MATHAIS n'était guère content de cette décision...Donc, pas d'Isabelle Guillot, de Michelle Leservoisier, de Julien Rancon, etc...Alain fut donc fort heureux de nous voir débarquer sur ses terres ! Et à sa grande surprise, je refuse le dossard qu'il me tend ! Mais, Chantal, elle, est venue pour sa course, et est bien décidée à ne pas pleurer longtemps l'absence de certaines...Quand le chat n'est pas là !
Je laisse donc ma petite équipe en compagnie de notre copine Berrichonne Valérie Galland, une athlète assez atypique qui a fait des sentiers de montagne son terrain de jeu privilégié. Après 5 ans de raid-aventure, elle s'est lancée à fond sur les courses vallonnées. Première non qualifiée de la course de sélection pour les Europe 2007, Valérie a fait le déplacement de Châteauroux pour disputer cette course...Le soleil brille, pas de vent, et pas de canicule cette année. Bref d'excellentes conditions pour faire de cette compétition une réussite !
Je quitte Seyssins par la route (ça me fait drôle, depuis 3 ans je montais par l'ancienne voie du tram). Non, je n'ai pas de regret, du moins pas encore à 9 h 30 ! En moins d'un quart d'heure, je suis sur le parking de l'office du Tourisme, la température est de 18°. parfait. Je m'équipe de mon Camelbak et de mon appareil photo (j'ai promis à l'organisateur d'assurer le reportage photos, je me prends pour Akunamatata !!!). Sous le regard étonné et amusé des signaleurs je remonte la pente d'arrivée ! Un sceptique me lance, "eh, mademoiselle, la course, c'est dans l'autre sens, c'est Seyssins-Saint Nizier, pas Saint Nizier-Seyssins !". Ah oui ? Eh, bien, je vais m'offrir un OFF original. Une course à l'envers, à contre sens, oui, ça, ça m'plaît bien...
Ah, quel plaisir de descendre à fond ce que j'ai si souvent couru à la vitesse d'un escargot (euh, Nono, je dis pas ça pour toi !!!). Libérée de toutes les contraintes liées à la course : pas de chrono, pas de concurrentes, pas de pièges d'orientation, pas de gamelles ! (oui...heureusement que ce n'est pas Béné qui a tracé la course, elle aurait encore été capable de nous faire monter et descendre le tremplin olympique, et alors, qui sait où j'aurais atterri si j'avais participé à ce massacre !). Diable, Lans en Vercors n'est pas loin...et si Béné traînait dans le coin ? Des fois que ça lui donne des idées pour la prochaine édition du Trail du Pic Saint Michel...Je jette des regards soupçonneux autour de moi...personne, ouf ! Je passe au pied du Tremplin sinistré...
Triste image de ce qui fut jadis la fierté de tout un village et qui se meurt envahi par la rouille et l'herbe folle dans l'indifférence des coureurs qui passeront, certains sans le voir ! Je traverse un tunnel et poursuis ma descente. Les pluies et les orages de ces derniers jours ont bien abîmé le sentier et ma fuite en avant est bien technique par endroit. J'aurais dû mettre des chaussures de Trail. Monter ou dévaller une pente ne produit pas les mêmes sensations. De temps en temps, je m'accroche aux branches des sapins, bien plus solides que ma certitude de ne pas tomber sans cette aide bienvenue ! Ce parcours en forêt est magnifique...Ah, oui, ça aurait été un beau tracé pour une course de sélection pour des Europe, ou même pour un Championnat de France ! Peut-être l'an prochain ?
Euh, tout ce que je descends, il va falloir que je le remonte ? Aîe, je vais ralentir ! Ils vont bien finir par arriver. Oui ! Soudain j'entends un bruit de moteur qui vrombit et dont l'écho résonne dans la montagne ! Un homme casqué chevauchant une puissante moto passe sous les 3 Pucelles (qui a dit qu'il fallait y grimper pour voir Seyssins ?) Ts tss tss !
Ca y est, le premier homme arrive ! Il s'agit d'un Ardéchois (au coeur fidèle ?) Emmanuel Meyssat ! Anciennement licencié au Club d'Annonay et qui court désormais sous les couleurs de l'ACO Firminy. Je l'encourage avec de grands cris ! "Allez Julien !" Mince, je réalise mon erreur ! C'est vrai qu'il ressemble à Julien Rancon, l'actuel leader de la Coupe de France de montagne...mais ça ne peut pas être lui ! On s'habitue à la couleur des maillots des coureurs ! Celui qu'Emmanuel portait de l'EVA était jaune, celui-là est VERT ! Bon, faut que je m'y fasse et que je mette des lunettes ! "Allez Julien", il a dû rigoler l'Manu, surtout qu'on se connaît !
Allez, hop, une photo d'Emmanuel Meyssat sous les 3 Pucelles ! Il a creusé l'écart, mazette...les frères Burrier suivent à distance et mon ami Bruno Brugnacchi, l'excellent vétéran 1, vice champion du monde master 2006 passe devant moi en 4e position. Le podium est fait...Clic ! Clic ! Dans la boîte ! J'aurai tiré le portrait à bon nombre d'athlètes aujourd'hui ! 280 photos en tout...
La première femme arrive à son tour, c'est Valérie Galland qui va s'offrir une belle victoire. Lui fera-t-elle oublier la déception de sa non-sélection ? Ca l'adoucira, j'espère. Chantal passe peu après, mais trop loin quand même, elle devra se contenter de la 2e marche aujourd'hui. Elle me lance "Je suis perclue de crampes au pied gauche" (celui où elle a eu une fracture de fatigue à la suite des cross...). Je l'encourage comme je peux. "Euh, il reste 3 kilomètres, allez, tu tiens le bon bout !". Mais, je le sais, les 3 derniers kilo sont les plus durs de la course ! Les plus raides, et les plus techniques. Bon, mais, ça je ne lui dis pas...car elle le sait pour avoir déjà couru cette épreuve qui porte bien son nom à ce moment-là ! Heureusement la 3e Régine Bourgeois de l'AL Echirolles (à cours d'entraînement ou de forme) est à 6 minutes. Le podium est fait car derrière, chez les féminines, c'est encore plus loin !
Soudain, un petit diablotin passe devant moi en faisant l'avion. C'est Cyril-le-Kikoureur-ki-kourt-vite ! Un sourire fend son visage d'une oreille à l'autre ! Vite mon appareil photo ! Pour un peu, je le rate ! Il semble très à l'aise, et bien placé parmi les plus jeunes du peloton. Je m'époumone à l'encourager !
Ah, enfin ! Mon Franck est là...Je le reconnais de loin grâce à son maillot rouge. Il a la foulée pesante...et ça doit lui peser ! "Ca va mon Franck ?". "J'suis mort" "Pour un mort, tu te portes plutôt bien !'' Allez, Franck ! Allez,t'as fait l'plus dur (euh...? faut bien l'encourager ?"). Je lui emboîte le pas. Nous formons désormais un petit groupe, une petite grappe de coureurs.
Je dispense mes conseils à mon ami et les autres en profitent (à l'arrivée, un coureur est venu me remercier pour toutes les indications que j'avais données à Franck et qui lui ont servi !). Pendant une demi-heure (pour 3 kilomètres !), j'encouragerai tous ces coureurs de la voix et du geste...sans compter la prise de nombreuses photos... Les meilleures choses ont une fin, et Franck franchit la ligne d'arrivée. Il est épuisé, mais heureux...Nous nous précipitons dans les bras l'un de l'autre ! Un moment émouvant...Oui, Franck, tu l'as fait ! Après des semaines de soucis de santé, DéfiFranck est de retour à la compétition. C'est dur, mais il est là et il court ! Le chrono, la place, ça n'a pas d'importance. L'essentiel est ailleurs, dans un ailleurs invisible pour les yeux, comme dirait Saint Exupéry...
Des regrets de ne pas avoir pris mon dossard ? Je ne sais pas...Je me suis sentie en forme aujourd'hui, mieux qu'à Gigondas. Je pense que j'aurais pu prendre la 3e place mais, non, je n'ai pas de regret. Pour la mériter, il aurait fallu courir et se faire mal...et j'avais envie de plaisir et pas de souffrance. Et courir comme ça sans pression un petit OFF, m'a fait le plus grand bien, au corps sans doute mais à l'âme aussi...
Plût à Dieu que cette superbe montée pédestre soit un jour Championnats de France de la spécialité ! L'organisateur devrait se porter candidat, moi, je voterais pour ! Enfin, tout le monde le sait il vaut mieux s'adresser à Dieu qu'à Seyssins !
TOUS LES RESULTATS : http://antonio.gallego1.free.fr/SaintNizier07/resultats2007.pdf
DE L'ART DE BIEN GAMBADER
En ce Samedi 23 Juin, le soleil est au rendez-vous au-dessus de Gigongas, petit village au grand nom situé dans le Haut Vaucluse au pied des dentelles de Montmirail. C'est une halte incontournable pour les amateurs de ce cru connu dans le monde entier. Habituellement les 700 habitants y vivent bien paisiblement à l'ombre des platanes. Les historiens nous apprennent qu'au temps des romains Gigondas s’appelait "Jocunditas" ce qui veut dire joie, allégresse...
CHRONIQUE D'UN PODIUM ANNONCE
Non, je ne vais pas faire faire dans la dentelle (sic !) aujourd'hui. Il y a du vin à gagner sur cette course au nom évocateur de ballade bucolique : la Gambade ? J'y vais, j'y cours, j'y vole ! Je ne compte pas courir en vain aujourd'hui. A l'arrivée ma place sera sur le podium ou ne sera pas...J'ai promis à mes copains Kikous de ramener la dive bouteille (cf : Rabelais " la Dive Bouteille ", Cinquième Livre).
Comment se présente cette course ? 11 km environ pour 470 m de dénivelée positive et négative à travers les vignes, par des pistes, des chemins, des monotraces, des petites routes qui serpentent et se jouent de la pente. Un vrai toboggan ! Ca descend, ça monte, ça redescend...ça remonte et ainsi de suite ! On n'a pas le temps de s'ennuyer.
UN PEU DE TECHNIQUE
Au fil du temps, de nombreuses méthodes de gambade ont été développées. Je vais vous montrer les principales, inventées par l'arrière-arrière-grand-père du Dernier Gambadeur lui-même, il y a de cela très longtemps. Ces méthodes consistent en une levée d'un genou pendant que l'autre jambe fait une traînée. A noter que la pratique de cette méthode ne présente aucun effet secondaire connu.
Définition scientifique de la gambade :
La gambade est un moyen de locomotion bipède constitué d'une phase de propulsion à une seule jambe 1, suivie d'une phase d'envol où les pieds n'ont plus de contact avec le sol 2, suivie d'une phase de réception assumée par la même jambe qui a propulsé 3, suivie d'une phase de transfert de poids où les deux pieds touchent le sol 4, suivie d'un nouveau cycle où l'autre jambe joue de façon symétrique les mêmes rôles que sa consoeur.
Source : Gambader ou étude d'un mode de locomotion bipède LAPOINTE F. et F. THERRIEN.
Tout d'abord il est important de comprendre que plus le bond sera fait en hauteur, plus il demandera d'énergie et moins grande sera la distance parcourue. Ce sera donc la relation entre ces facteurs (hauteur/distance) qui servira principalement à définir la technique employée. Le potentiel euphorisant de la méthode est aussi un facteur d'importance. Ce dernier sera habituellement proportionnel à la hauteur du bond et à l'extravagance des mouvements exécutés.
Autre point d'importance, les méthodes présentées ici sont des méthodes de base. Chaque personne qui gambade le fait avec son style propre. Celles présentées peuvent être modifiées à la guise du gambadeur et au fil de son cheminement. Il n'y a ici pas de «bonne» ou de «mauvaise» gambade. Il n'y a que de la gambade ou autre chose. Pour savoir si ce que vous faites est de la gambade, référez-vous à la définition ci-dessus.
Quand à moi, j'ai expérimenté ce matin, dès 10 heures pétantes, la méthode dite du Papillon.
Méthode papillon
Cette méthode est parmi les plus euphorisantes connues ! Elle est semblable à la méthode décrite ci-dessus, mais s'en distingue par le mouvement vertical des bras. Lors de la phase d'envol, les bras atteignent leur pleine envergure et reviennent près du corps lors de l'atterrissage. Le mouvement vertical des bras ressemble à un battement d'ailes, de là le terme «méthode papillon».
Habituellement, le genou est élevé de la même façon qu'avec la méthode moderne, ce qui favorise une plus grande euphorie.
AU COEUR DE LA COURSE !
Plus courte que par le passé, le parcours de la Gambade a changé depuis ces dernières années. Légèrement raccourcie, elle n'en demeure pas moins une course difficile, avec un dénivelé qui en fait une réelle course de montagne. Entièrement sur la commune de Gigondas elle nous permet de découvrir une nouvelle vallée et de superbes paysages.
Sur le parking de Gigondas, pas de Kikous, mais quelques copains que je retrouve avec plaisir sur des épreuves régionales, et notamment André Debéthune.
Je ne m'étendrai pas de long en large et en travers sur cette course qui signait mon retour à la compétition depuis mon "aventure" au Pic Saint Michel. Il m'a fallu 3 semaines pour me remettre de mes émotions. J'ai toujours mal aux deux mains...
Dès le départ (en descente), j'ai pris le commandement de la course (chez les femmes !), dans l'espoir de gambader tranquille à l'avant du peloton, mais deux autres féminines avaient conçu le même projet ! Dès l'entame de la remontée assassine au-dessus du village, la Vauclusienne Anne Rosati n'a fait qu'une bouchée de mes ambitions dominatrices, suivie quelques sueurs plus tard par une autre contestataire, Sandrine Motto-Ros de l'Athlé Saint Julien, vainqueur récente de la Grimpée du Semnoz...Une explication au sommet s'est décidée malgré nous...A ce petit jeu-là, l'orangeoise a été la plus forte. Elle s'impose devant la savoyarde...et moi ! Tant pis, je me consolerai en noyant mon chagrin avec le carton de Gigondas qu'on m'a offert au podium !
Bon, il paraît, mais c'est peut-être une rumeur, qu'à force de courir à Gigondas, on finit par prendre de la bouteille ! Mais, ce qui m'a manqué aujourd'hui, c'est de rencontrer un Kikou d'chez Kikouroù? ! J'avais mis ma belle casquette rouge en espérant que ça allait en faire venir...mais rien...Pas l'ombre d'un Kikou ! Dommage, je lui aurais proposé un ravitaillement au Gigondas !
Demain,dimanche 24 Juin je serai à Seyssins pour la course SEYSSINS SAINT NIZIER (38). Il s'agit de la 4e manche du Challenge National de course en montagne. Au menu 13,720 km avec + 950m de dénivellation positive.
Je ne sais pas encore si je prendrai un dossard. Deux courses en un week end, ce n'est pas mon habitude...Je ne l'ai jamais fait d'ailleurs. Je ne suis pas sûre que ce soit raisonnable. Mon idée est d'encourager Franck (DéfiFranck). Peut-être vais-je monter en voiture jusqu'à Saint Nizier. Là je la laisse, et je remonte (et redescends !) le parcours jusqu'à sa rencontre...Je verrai bien, et vous saurez la réponse demain soir !
UNE COURSE DE SELECTION...TRES SELECTIVE !
VOL AU DESSUS D'UN NID DE KIKOUS
SYNOPSIS : tragi-comédie sur un trail de montagne.
ACTE I :
Dimanche 3 Juin 2007. Il est près de 9 heures lorsque nous arrivons au domaine de l’Aigle au cœur de la station-village de Lans en Vercors à 1 020 m d’altitude. Le ciel est assez dégagé, et la température est parfaite...Un débardeur et un short suffiront aujourd'hui. Pour pique-niquer ? Non, pour courir ! En effet, aujourd'hui, j'ai annoncé sur mon blog, à qui voulait l'entendre, euh, le lire, que je faisais le Trail du Pic Saint Michel. Certains, qui connaissaient sûrement "l'Ogre des 4 montagnes", m'ont fait part de leur étonnement : ça se court ??? Beh, je...je...enfin, Béné38 l'affirme ; soutenue, qui plus est, par Samontetro_le_bien_nommé !
En fait tout a commencé le 1er Avril, et ça n'est pas un poisson d'avril (peut-être cela aurait-il été préférable ?), au Trail de Tullins. En ce lieu de perdition, j'ai rencontré moult kikoureurs...dont Béné38 (que je coache à l'occasion !). Là, commence ma première erreur (qui sera suivie par beaucoup d'autres...) : je l'écoute lorsqu'elle me vante SA course dans le Vercors.
BENE : Tu verras, cette course est vraiment bien ! Mais ATTENTION, la descente est TRES technique, raide itou !
TITIFB (au public, en aparté) : Ca m'est égal, j'ai pas l'intention d'y aller ! (à Béné) : Vraiment, Béné, j'hésite...Ta course au Pic a l'air super. Mais, tu sais ce que c'est la vie de star, on est invitée partout. Où serai-je le 3 Juin...
BENE (avec insistance): C'est moi qui l'organise avec le ski-club de Lans en Vercors. 15 km. (au public, en aparté) : Peut-être plus ! (à Titifb, fièrement) : 1000m positif et...négatif !
TITIFB (en aparté au public) : Sauf si je reste là-haut ! (hypocrite) : Ah ??? Super ! Ca me tente !
(NDLR : une actrice hypocrite est un pléonasme, car c'est bien du mot grec "hypocrites", signifiant acteur, qu'est tiré le mot hypocrite.)
Bon, ça va, j'étais prévenue. Mais, mea culpa, mea maxima culpa, je ne l'ai écoutée que d'une oreille distraite car ce trail, je ne comptais pas le faire, même pas en rêve ! En effet, à cette époque, ma coéquipière et athlète Chantal était juste en reprise après une sévère blessure en février (fracture de fatigue du calcanéum). Son kiné (mon frère) lui avait nettement fait part de son inquiétude quant à une reprise de la course en montagne et notamment des épreuves qui comporteraient de la descente...Donc, bien sûr, lorsque Béné me met dans la main la plaquette publicitaire de son bébé, je m'empresse de la glisser le plus loin possible de mon regard...au fond de mon sac de sport ! Et je l'oublie ! Il faut dire aussi que cet automne, moi aussi, je me suis blessée sérieusement (déchirure du mollet...). Depuis, surtout en descente, j'ai peur ! Incroyable, moi qui bondissais comme un cabri de pierres en pierres me riant de la pente dans la montagne, me voici désormais, dès que le terrain s'incline légèrement à freiner des 4 fers ! Et puis les montées de 1000m, très peu pour moi : trop dur ! Ce que je préfère dans les courses : le plat, le court, le roulant, donc pour le Trail de Béné, je mets dans la poche avec le mouchoir dessus !
Fin du 1er acte. RIDEAU !
ACTE II
Ah, n'allez JAMAIS sur le forum de Kikouroù? ! C'est un piège terrible...on arrive avec des idées sur certaines choses et hop, on change d'avis...Je sais, il n'y a que les imbéciles qui ne changent...etc. Bon ! Béné n'a rien trouvé de plus malin que d'ouvrir un "post" sur ce fameux forum_de_perdition ! Et, c'est là que tout a basculé. Après la lecture d'une foultitude de mots d'encouragement à venir me joindre aux joyeux drilles kikoureurs (près de 25 kikous à Lans...il devait y avoir un nid pas loin), je tente de faire de la résistance (et dans le Vercors, humour mis à part, on sait ce que c'est la Résistance. Respect !).
Morceaux choisis :
Ca promet ! J'ai couru 10 minutes, et j'ai déjà les jambes plombées...
C'est dans ta tête qu'il faudrait du plomb !
Non ! La semaine dernière, à Anduze, j'me sentais super bien.
Oui, mais, dès qu'il s'agit pour toi de faire une course avec de la côte, tu t'en fais toujours une montagne !
C'est vrai, dès que je vois une pente, je m'incline, je penche du côté où je vais tomber !
Ne dis pas ça ! Je ne suis pas superstitieuse, mais ça porte malheur !!!
Ce que j'aime dans les courses...c'est quand j'ai la ligne d'arrivée sous les pieds !
C'est où le Pic Saint Michel ? Là-bas ? J'y crois pas ! Qu'est-ce je suis venue f...e Grrrrrrrrrrrrrrrrrr (censure) faire dans cette galère ? J'aurais dû demander à Béné d'être béné...vole !
Fin de l'acte 3, RIDEAU !
ACTE IV
Attention le départ ! Il est 10 heures, les garçons qui partent 15 minutes après nous, nous encouragent et nous flashent à qui mieux mieux ! Flash des radars, on va trop vite ? Je pars avec Chantal et nous resterons ensemble jusqu'au début des hostilités (qui viennent très vite). Florence Marguet, la raideuse émérite du Team Les ARCS QUECHUA, prend les devants. Elle connaît le parcours, et ça, ce sera déterminant par rapport à Chantal. Pas pour moi ! Car, même avec une boussole greffée dans le cerveau, un GPS au poignet, et des panneaux indicateurs gros comme des montgolfières je n'aurais pas gagné mes deux concurrentes qui me sont nettement supérieures...Bref, à la première intersection, premier problème : le poisson-pilote orange prend...à droite ! Nous, avec Chantal, au cours de l'échauffement nous avions pris à gauche ! Euh qui a raison ? (à ce moment-là, j'ignorais que la première connaissait l'itinéraire comme sa poche !).
TITIFB : Cool, la fusée orange file dans la mauvaise direction, on va refaire notre retard (relatif) sur elle ! Chantal ! Où tu vas ? c'est à gauche !
CHANTAL (affolée) : Chais plus ! La première est passée à droite !
TITIFB (hilare) : Ouais, mais nous, on connaît (ah bon ? pourtant il n'y avait pas de parcours affiché...dommage d'ailleurs !). Manque peut-être un signaleur à cet endroit. (en aparté) : A moins que Florence l'ait payé pour allez boire une bière !
Chantal, qui est passablement troublée, se lance à la poursuite du diamant orange. Moi, imperturbable et forte de ma connaissance du terrain, je pars à gauche : y a de la rubalise, donc, l'itinéraire est EVIDENT ! Je commence à monter lorsque Chantal me rappelle : un randonneur lui a dit qu'à droite, sur un arbre il y a une affiche de la course !
TITIFB (moins hilare) : J'y crois pas ! Je suis maudite ! Pourvu que Pinston n'apprenne JAMAIS ce nouvel épisode d'égarement, sinon, il va encore se moquer de moi !
Mon avance sur la 4e a fondu comme neige au soleil, la première place est perdue pour toujours corps et âme, on ne reviendra plus sur elle...Chantal ronge son frein…Béné, Samontetro, vous n'avez pas eu les oreilles qui ont sifflé à 10 h 04'34 ??? Oui ? Tout s'explique !
Bon, nous voici reparties, le moral en berne, en ce qui me concerne...Chantal a tôt fait en quelques foulées toniques de me distancer...Jusqu'à un moment où je la vois revenir sur moi !
TITIFB (surprise) : Chantal, mais qu'est-ce que tu fais là ? La course, c'est dans l'autre sens ! (inquiète) : Y a un problème ?
CHANTAL (vénere grave) : Là, à l'intersection, chais pas s'il faut aller à droite ou à gauche !
TITIFB (moqueuse) : Mais, Chantal, voyons, t'as qu'à suivre la rubalise (hi hi).
CHANTAL (vénere grave) : Mouais...mais d'la rubalise, y en a à droite ET à gauche. SAMONTETRO MONTRE-TOI si t'es un homme. (Ca, Chantal ne l'a pas dit, mais elle l'a pensé si fort que je l'ai entendu !)
TITIFB (assommée par l'imminence du naufrage) : Mais...mais...Mince alors ! (je n'ai pas vraiment dit ça. C'était certainement plus fleuri comme vocable).
TITIFB (aparté) : C'est curieux, certains, je ne les connais que depuis quelques heures, et ils me sont déjà familiers, et en plus maintenant, ils vont me manquer ! Avec d'autres, comme Raideur, Thunder, Rapace, Béné, P'tit Jean, Samontetro, JCdu38, LtBlueberry, Pinston, etc. on se retrouve comme de vieux amis ! C'est fou, c'est l'effet Kikourou ! Et en plus aujourd'hui, Mathias, THE webmaster himself est là ! Au bilan de cette journée, que du top ! Et je ne voudrais pas finir ce récit sans tirer un immense coup de chapeau …à Béné, à Samontetro, à Céline, à Moicelolo, ainsi qu'à toute l'équipe du Ski-Ckub de Lans en Vercors : Bravo pour votre formidable course qui fut un défi pour moi et pour d'autres...et surtout MERCI pour tout, pour les bénévoles aux carrefours, et aux ravitaillements (notamment ceux du sommet qui se sont gelés pour notre confort !).
Bon, c'est vrai, je suis tombée ! Encore une chute !
Dimanche 3 juin 2007 a eu lieu le 3e Trail du Pic Saint Michel...
Toutes les photos sur là ! Tous les résultats sont là !
Un nouveau podium pour les Gazelles bleues ?!
Un week end résolument sportif : le 1er Trail des Gorges de l'Ardèche a eu lieu dimanche également (dommage...).
Le trail des gorges de l'Ardèche s'est déroulé le dimanche 3 juin autour de Saint Martin d'Ardèche. C'est la première fois que les coureurs se sont élancé sur un parcours sportif à la porte sud des gorges. Les 200 coureurs inscrits et de nombreux autres participants randonneurs se sont répartis sur deux parcours balisés, de la plage de St-Martin vers la garrigue, avec au retour le Mont Ventoux en ligne d'horizon. La Grande course s'étendait sur 28km avec 1030m de dénivelé. Elle fut parrainée par l'un des meilleurs "traileurs" sur l'hexagone, le Népalais Dachhiri Dawa Sherpa, auquel sont reversés, pour son association de solidarité, une partie des bénéfices de l'épreuve. Une belle journée de sport, du rivage de l'Ardèche à la garrigue, dans un décor majestueux.
Deux athlètes de la Section Loisirs y étaient avec...DAWA SHERPA ! Bravo Véronique Fijalek et Jean-Claude Goumarre ! Résultats sur Carnet du Coach des Montagnes !3ème Trail du PIC SAINT MICHEL
| LANS EN VERCORS : BENEDICTE VOUS ATTEND ! Le Parcours : Les inscriptions : 15 euros sur place. GRAND RASSEMBLEMENT DE KIKOUREURS ! Ces kikoureurs ont prévu de participer à cette course
Si vous vous demandez ce qu'est Kikouroù?, cliquez ! |
Classement par équipe FILLES :
Victoire des ESCLOPS D'AZUN
5 ALTHAPE-ARHONDO PATRICIA ESCLOPS D'AZUN
9 MONDOT MYRIAM ESCLOPS D'AZUN
10 CAPRON DANIELE ESCLOPS D'AZUN 24 FFA pts
2 GUILLOT ISABELLE BLAGNAC SC
12 ROCACHER MAGALI LAGNAC SC
18 POHL MARION BLAGNAC SC 32 FFA pts
19 VIGNOL NADINE BLAGNAC SC
21 PINATEL CLAIRE BLAGNAC SC
22 SABINE MARYSE BLAGNAC SC 62 FFA pts
23 BRICAULT CECILE UATARBES STADO
24 MAZET NICOLE UATARBES STADO
28 WAGNER-FOUREL DIANE UATARBES STADO 75 FFA pts
L'an dernier, c'était l'équipe de l'AC BOURG PIERRELATTE composée de Chantal BAILLON, Sylvie FAURE-BRAC, et Louisa DRIF qui prenait le meilleur sur leurs adversaires.
Tous les résultats et les photos sur le site des Esclops !